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    La fin de la semaine arrive -  ENFIN ! Crieront certains – et le drame arrive. Vous ne voulez rien faire. Sortir est impensable, se balader une hérésie totale et la pensée même de devoir mettre autre chose qu’un pyjama douillet vous révulse profondément. Et puis de toute manière, c’est décidé, vous allez délaisser ordinateurs, téléphones portables et autre gadget du quotidien pour votre nouveau tiercé gagnant : télécommande et pop corn (ou autre choses à grignoter).Dans cette optique, cette chronique est faite pour vous étant donné qu’elle vous proposera vos nouveaux meilleurs amis du week-end : les DVD !

     

                « La Tête en Friche » - de Jean Becker

                Germain la cinquantaine et Margueritte, fringante octogénaire, n’ont rien en commun si ce n’est le hasard et quelques pigeons (19 pour être précis) qui les ont un jour réunis sur ce banc public. Lui, presque analphabète et elle, passionnée de livres et de mots vont se croiser un beau jour sur ce banc public et finir par ne plus se quitter. Cette belle amitié va mettre en relief les différences de culture et de réaction, le changement et le pouvoir des livres ainsi qu’une belle leçon de vie.

                Ce film est un bon commencement à votre journée/soirée, pleins d’humour et de bons sentiments, ainsi que d’une petite touche de drame, il met le sourire et permet de voir un Gérard Depardieu loin de ce qu’on a pu voir de lui, touchant et très vrai dans son rôle. A voir au plus vite et en plus, il conseille de très bons livres ! De quoi faire du deux en un !

     

    « London River » - de Rachid Bouchareb

    Londres le 7 juillet 2005. Il est 8h50 et le petit matin se voit troublé par l’explosion de bombes placées dans les transports en communs. Quelques heures plus tard, une mère inquiète par ce qu’elle voit aux informations appelle sa fille. Répondeur. Plus tard elle réessaye. Répondeur. Au fil du temps l’angoisse monte. Pas de nouvelle. Serait-il possible que ... ? La peur est trop forte, Mme Sommers part à la recherche de sa fille, son unique fille. En parallèle, Ousmane, français de confession musulmane débarque sur le sol anglais. Lui aussi est à la recherche de son fils. Fils qu’il a quitté en Afrique voila plus de quinze ans et dont il ignore tout. Tout si ce n’est que sa mère n’à plus de nouvelle de lui.

    Ambiance plus dramatique et austère pour ce film. Traitant d’un sujet dont on a peu voir pas parlé au cinéma : les attentats de Londres en 2005, London River est discret et délicat, entrant dans le quotidien de deux parents à la recherche de leur enfant, deux parents que tout oppose mais qui vont apprendre à se connaître malgré les peurs et les différences. Une approche d’un racisme qui naît dans l’ignorance et la peur, une bande son naturelle et sans artifices pour la simple et bonne raison qu’il n’y en a pas. Les sentiments, les actions sont brutes et nullement guidée par la musique et nous permettent de nous sentir intimement concerné.

     

    « Sexe entre Amis » - de Will Gluck

    Jamie est chasseuse de tête, Dylan directeur artistique d’une start-up qui monte. Jamie met la main sur Dylan et le débauche pour le compte de GQ. Entre eux le feeling passe et même plus avec affinités. Ils décident de se fréquenter en tant que « sex friends » et s’établie entre eux une relation amitié/sexe/amour, toujours à la bordure, jamais franchie. Mais la question finit par s’imposer un jour : «  et si ? »

    Sexe entre amis et le cliché du film pour ne rien faire et ne pas réfléchir. Il passe le temps, est cousu de fil blanc, mais on se laisse quand même prendre au jeu et on se rend compte qu’en fait, on a passé un bon moment devant sa télé. Ca pourrait même donner des idées, mais bon, ceci n’est pas le sujet !

     

    «  Et si on vivait tous ensemble » - de Stéphane Robelin

    Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont liés par une amitié qui dure depuis plus de quarante ans. Alors quand la mémoire flanche, quand le cœur s’emballe et que le spectre de la maison de retraite pointe son nez, ils se rebellent et décident de vivre tous ensemble. Le projet paraît fou mais, si la promiscuité dérange et réveille de vieux souvenirs, une formidable aventure commence : celle de la communauté .... À 75 ans ! 

    Ce film est une comédie dramatique, un mélange d’humour et de gravité sur des sujets comme la maladie, la vieillesse et la relation intergénérationnelle. Cependant, loin de tomber dans le pathos, il tire sa révérence par sa fraîcheur et par l’apparente décontraction de ses personnages qui arrivent à dédramatiser l’ensemble. Un bon film à voir lorsque l’on a le temps.

     

    « We want sex equality »- de Nigel Cole

    Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur, et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par la direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes.         

    Enfin, We want sex equality sera là pour mettre en relief une part de l’histoire anglaise  - et pas des moindres – et de ce combat qu’ont livrées une poignée de femme contre la toute puissance masculine. Non point de film trop féministe messieurs « rassurez vous », mais juste un témoignage d’une époque où l’égalité hommes/femmes n’était pas vraiment claire et où il a fallut prendre son courage à deux mains pour revendiquer ses droits. Et puis l’ambiance sixties est agréablement dépaysante, pourra même rappeler des souvenirs à quelques uns (qui sait) et feront dire au plus jeune : « on est bien à notre époque mine de rien ». A consommer sans appréhension !

     

    Et si avec tout ça, vous ne vous êtes toujours pas endormis devant votre télévision (5 films à la suite, c’est un peu beaucoup mine de rien), et qu’en plus vous en voulez encore, sachez qu’il suffit de demander ! 


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                Prendre le bus/métro/rer (rayez la mention inutile), c'est notre corvée journalière. Trop souvent pour aller au travail, souvent aussi pour rentrer chez soi. C'est l'endroit privilégié pour côtoyer son prochain même si les aisselles du dit prochain ne sont pas le côté de sa personnalité que vous auriez voulu croiser en premier. Dans cette jungle luxuriante (celle de vos prochains pas celle des aisselles), le livre et souvent le meilleur moyen pour faire une bonne coupure avec le réel et pouvoir savourer et profiter d’un peu de paix. Dans cette optique, voici une petite sélection de livres à prendre avec soi dans les transports en communs.

     

                "Les yeux jaunes des crocodiles" – de Katherine Pancol

    A Paris on suit l'histoire de deux familles, plus précisément, l'histoire de deux sœurs que tout pourraient opposer : l'une belle, extravertie et riche, l'autre banale, timide et historienne. L'une s'ennuie dans sa vie et souhaite briller aux yeux de tous, l'autre décide de mettre son mari à la porte après sa trahison, prenant par la même les rênes entières du foyer et ses deux filles en main. Et un beau jour, l'une demande à l'autre d'écrire un livre et d'accepter de s'effacer à son profit.

    On pourrait globaliser l'histoire ainsi, mais c'est passer à côté de pleins de choses, de sous histoires et de scènes qui ne rentrent nuls part mais qui habillent pourtant le récit. Pour être honnête, ce livre n'est pas une merveille de la littérature, mais il fait parti de ces livres qui vous tombent dans les mains et que – sans savoir pourquoi – vous ne parvenez plus à lâcher. Il faut le lire, il faut savoir, tout de suite ! On passe un très bon moment avec lui et une fois la dernière page tournée, on constant que l'on a oublié notre arrêt et que notre voyage en bus est allé plus loin que prévu. Fort heureusement, on a la suite avec nous et on peut donc reprendre la lecture là on l'on s'était arrêté (tome 2 : "la valse lente des tortues" ; tome 3 : "les écureuils de Central Park sont tristes le lundi").

     

                "Le Cherche Bonheur" – de Michael Zadoorian

                Ella et John s'aiment depuis maintenant plus de soixante ans. Ensemble ils ont passé la vie et ses affres, connus des joies et des peines à bords de leur camping-car "le Cherche bonheur". A plus de quatre vingt ans, John est malade. Comme beaucoup de personnes âgées il souffre d' Alzheimer. Comme dit sa femme: un jour il est là, et l'instant d'après il est parti. Face à ça, elle fait front et décide qu'avant de mourir, ils relanceront le Cherche bonheur sur la Route 66, celle qu'ils ont jadis empruntés avec leurs enfants pour aller en vacances.

                Ce livre est sans nuls doutes le plus beau livre que j'ai pu lire. L'auteur a su trouver les mots pour parler d'un sujet grave qu'est l'oubli. Comment le gérer lorsque votre conjoint ne vous reconnaît plus? Et loin de sombrer dans le pathos il nous offre un personnage fort et plus amoureux que jamais en la personne d'Ella.

     

                « Un Jour » - de David Nicholls

                Un homme et une femme peuvent-ils être amis – que dis-je meilleurs amis – sans que l’amour ou le sexe viennent interférer sur leurs sentiments respectifs ? C’est ce dont parle le livre : l’histoire presque extraordinaire d’Emma et de Dexter qui, suite à une nuit d’amour et de confidences ratent le coche d’une relation pour emprunter le chemin long et chaste de l’amitié. Pendant plus de vingt ans ils ont correspondus, échangés, se sont croisés sans jamais oser s’avouer leurs sentiments. Mais la fuite perpétuelle est-elle une finalité en soi?

                Un jour c’est ça, c’est la question que tout le monde se pose et se trouve à un moment où un autre confronté. Et pendant 600 pages on retient son souffle, on souffre avec eux, on rit et on les harangue : « mais non ne fais pas ça ! », « mais envoie la cette lettre ! », etc. Et si l’ensemble a  quelques longueurs (l’envie de sauter tout simplement les pages nous démange de temps à autre), il n’en reste pas moins un très bon livre d’amour à prendre avec soi et à lire sagement vautré sur une banquette.  

     

                « Le Chuchoteur » - de Donato Carrisi

                La plus grande peur des parents c’est que leur enfant – leur progéniture chérie – disparaisse un jour sans laisser de traces. Le pire sera sans doute un jour recevoir un coup de fil disant que l’on n’a pas retrouvé l’enfant .... En revanche .... Son bras oui ... Mais juste son bras. On ne vous dira alors pas qu’il a été retrouvé dansant une farandole macabre avec cinq autres petits bras d’enfants. Qu’ils étaient enterrés en cercle et que le pire, c’est que l’on ne sait pas à qui appartient le sixième bras. Car si cinq enfants ont bien été signalé, le sixième en revanche ... Mais il faudra vous rassurer, pour remettre de l’ordre dans cette affaire et – encore mieux – l’élucider, un expert a été engagé par la police locale : Mila Vasquez, spécialiste des enquêtes sur les disparitions d’enfants.

                Voilà ce qu’est l’histoire, une angoisse latente et viscérale car elle touche à ce qu’on a de plus cher au monde : sa progéniture. Et ce thriller a ça de bien qu’une fois qu’il vous a attrapé au collet, il ne vous lâche plus. Il vous hante et susurre à votre oreille jusqu’à ce que, n’y tenant plus vous tourniez la dernière page et que vous ayez enfin, ENFIN le fin mot de l’histoire. Du suspens, de l’angoisse et des rebondissements à chaque fois que l’on croit mettre la main sur le meurtrier. De quoi frissonner entre deux stations !   

     

                « Un Employé Modèle » - de Paul Cleave

                Joe Middleton, plus connu par le grand public comme « le boucher de Christchurch » a tout pour être heureux : un job de rêve comme agent d’entretien un peu simple d’esprit au sein de la police locale, deux poissons rouges, une mère qui l’aime même si elle parle un peu trop et une mallette doudou remplie de couteaux tous plus pointus les uns que les autres. Tout aurait pu être parfait si un faussaire n’avait pas décidé de planquer un de ses crimes parmi ceux de Joe. Un véritable scandale ! Surtout lorsque la police ne s’en rend pas immédiatement compte ! Qu’à cela ne tienne, Joe va lui-même se charger de l’enquête et retrouvera par ses propres moyens. Quitte à y perdre un peu de sa personne au passage !

                Livre coup de cœur, une petite perle bourrée d’un humour noir de serial killer et de second degré. Parce que parfois, on ne sait pas quoi lire, mais on veut juste pas se prendre la tête : ne cherchez plus, Un employé modèle est fait pour vous !

     

                Avec cette petite sélection, vos trajets devraient se trouver raccourcis (du moins dans votre tête) et votre humeur gardée au beau fixe pour cette journée qui début ou bien qui finit ! Et si vous les avez déjà lus, et bien laissez moi vous dire que vous avez bon goût !

    Et que oui, il y a d’autres titres tout aussi bien en stock qui vous attend ! 


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  • descott

       
     
        Titre : N'oublie Jamais

        Auteur : Nick Cassavetes

        Durée : 2h01min

        Genre : Film Romantique

       

        

     

    Synopsis : 

             Peu de temps avant la Seconde Guerre mondiale, deux jeunes gens, Noah Calhoun et Allie Hamilton, se rencontrent et vivent un amour passionnel durant un été. Malheureusement, venant de milieux très différents, le sort les sépare. Après bien des années, alors qu'Allie est sur le point de se marier à un autre, son chemin croise à nouveau celui de Noah, et, après bien des difficultés, ils décident qu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre.

            Ils se marient et fondent une famille, mais Allie, touchée par la maladie d'Alzheimer est placée en maison de retraite. Noah, qui refuse de la laisser, et afin de raviver sa mémoire, lui raconte inlassablement l'histoire qu'ils ont vécue et qu'elle a consigné dans son journal.

     

    Avis Personnel : 

          Les films d'amour sont un peu mon plaisir coupable en matière de films. J'en regarde, ne m'en vante pas au quotidien, mais pourtant j'aime ça ! Et en la matière je pense avoir trouvé LE film référence. Je serais totalement passée à côté si une adhérente ne m'en avait pas parlé (lorsqu'elle a su ma passion littéraire pour les "vieux") et je la bénie aujourd'hui pour cette découverte ! Merci ! 

              L'histoire c'est celle d'une personne agée - Allie - qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Perdue, sans mémoire, elle a la visite quotidienne d'une vieux monsieur qui vient lui faire la lecture. L'histoire qu'il lui lit est celle d'une jeune homme et d'une jeune femme qui tombent éperduement amoureux l'un de l'autre. L'été durant ils vont s'aimer et se fréquenter jusqu'à ce que les parents de la jeune femme, de riches notables, décident que cette amourette ait assez duré. Forcés de se séparer, ils vont grandir et vivre l'uns sans l'autre jusqu'à un jour se retrouver au hasard d'une photo dans le journal. 

              Le film alterne temps de lecture dans la maison de retraite et flash back. Il faut être honnête, on sait déjà clairement que notre couple de personnes agés sont les héros des aventures du livre lu, mais l'histoire est tellement belle, la démarche tellement touchante que l'on se laisse prendre au jeu et que oui, on finit par pleurer piteusement face à un tel maelström de sentiments. Si je devais le comparer à autre chose, je le comparerait au "Cherche Bonheur", ce livre merveilleux de Michael Zadoorian car l'histoire m'a intimement touchée. Et puis, soyons un peu réaliste, Ryan Gosling y est un peu pour quelque chose. Ne nous voilons pas la face ! 

     

    Note :  10/10


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    descott

        Titre : Maelström

        Auteur : Stéphane Marchand

        Edition : J'ai Lu

        Nombre de Pages : 406 pages

        Genre : Polar - Thriller

        Prix : 7,60 €

        

     

    Note de l'éditeur : 

           Des crimes spectaculaires commis dans plusieurs grandes villes américaines, un trio improbable pour suivre l'affaire : Harold Irving, un écrivain sur la corde raide, Dexter Borden, un flic du FBI à la dérive, et Franny Chopman, un médecin légiste un peu spécial... Un point commun : aucun ! Plus les recherches avancent, plus l'enquête se délite. Tout se déroule comme si chaque crime, chaque victime était sous contrôle. Qui peut orchestrer de tels assassinats?

          Résisterez-vous à cette manipulation géniale, à ce mouvement impétueux mené, telle une partition sans bémol, par un Maestro machiavélique?

     

    Avis Personnel : 

               Dans la droite lignée des trhillers qui me sont passés entre les mains, Maelström s'est taillé sa place dans mes livres favoris à grands coups de couteau. Même s'il n'atteint pas la puissance d'un Level 26, ce trhiller français n'a rien à envier aux autres. D'une part, il nous dresse le portrait de nos trois héros : un flic homosexuel, un écrivain à la dérive et une médecin légiste que rien ne lie entre eux. Rien si ce n'est ce sérial killer qui les a choisit et assemblés pour sa grande oeuvre : découvrir les tenants et les aboutissants de ses propres crimes et remonter la piste jusqu'à sa petite personne. Le tout avec comme décompte macabre les cinq futurs cadavres. Le temps est compté et je dirais même battu sur le tempo d'une unique chanson qui finira par rester dans votre tête : Check to check. 

     

    Note :  8/10


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  • De temps en temps, je vous proposerai une petite liste de lecture que j'aurai lu au préalable pour vous. Cela peut se faire toutes les semaines, les mois ou de manière plus aléaoire. Pour aujourdh'ui, je vous propose une petite liste de livre qui sont à ranger dans le genre : THRILLER

     

    Série Level 26

    - T1 : Level 26

    - T2 : Dark Prophecy

    - T3 : Dark Revelations

           Level 26, une trilogie impressionante, ma grande découverte ! Proposée à la lecture par un collègue, j'ai mit les pieds dans un thriller qui a définitivement changé ma vision erronée du genre ! Dans ce triptyque écrit par le créateur de la série Les Experts (ça se voit à la lecture), on se retrouve face ) un psychopathe qui, dans sa folie, est directement classé au fameux Level 26, ce niveau qui, sur l'échelle de classement de la grande famille des criminels, le classe hors concours. Et puis c'est vrai qu'avec son costume en latex moulant et sa manière d'être et de pensée tellement dérangeante, on veut bien le croire. 

           Si le tome 1 est absolument ébouriffant et se lit d'une traite, le tome 2 laisse un peu sur sa faim, attention cependant à ne pas laisser tomber pour autant car s'il n'attend pas la puissance du 1, le 3 se positionne pas loin derrière ! 

    t1 t2 t3


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