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    De l’importance d’une bonne musique

     

     

                C’est bien connu, parfois dans tous les films que l’on voit, on ne se souvient plus que d’une chose : sa musique. Cette bande son qui, bien qu’innocente suffit parfois à nous tirer les larmes, nous faire rire ou nous faire danser sur nos sièges. C’est parfois elle qui fait tout le crédit du film (pensez aux comédies musicales) ou bien qui l’occulte totalement. Laissez-moi vous présenter quatre bandes originales qu’il vous faudra un jour écouter dans votre vie sous peine de l’avoir ratée. Oui, rien que ça. Mais bon ce n’est pas grave, personne n’est parfait, on vous aimera quand même !

     

                « This must be the place »- de Sean Penn

                Première de la série, cette bande originale tout en douceur et en délicatesse vous permettra d’aborder la vie comme elle est : lente et mélancolique par moment, suave et romanesque par d’autre. Pas besoin de se précipiter, il faut savoir se poser et observer au rythme d’une voix qui nous bercera. Elle illustre alors très bien ce film qui bien que contemplatif ne vous ennuiera à aucun moment. Sûrement du au charisme d’un Sean Penn méconnaissable mais pourtant attachant dans son rôle de rock star âgée et usée par son passé.

     

                « La reine des damnés » - de Michael Rymer

                Passons à une bande son qui rock, qui bouge et qui nous entraine dans les griffes des ténèbres d’un rock gothique et sulfureux comme peuvent l’être les vampires de la très célèbre Anne Rice. Musique d’une génération, plus d’un se retrouveront dans les octaves graves d’un Marilyn Manson ou d’un Jay Gordon. Ici ce que l’on retient c’est cette sensualité sombre et tentatrice, reflet unique d’un conte porté à l’écran et réinterprété à l’image du mythique personnage de Lestat, vampire impie et plein d’un besoin d’exister à travers sa mort.

     

                « Rocknrolla » - de Guy Ritchie

                Du rock encore ! Mais plus dynamique, plus vivant et tellement rafraichissant ! Porté par des classiques du genre (The Clash) ou bien par des découvertes complètement incongrues (Sektor Gaza), ce film pleins d’humour  et d’action vous fera oublier pendant un moment que votre vie est un peu terne et que dehors il pleut. Et la musique fait tellement bien son effet que vous la garderez pendant un bon moment en tête et que vous vous surprendrez encore à la fredonner lorsque vous n’y ferez pas attention. C’est un bon signe non ?

     

                « Good morning England »– de Richard Curtis

                Influences plus diverses mais toutes tournées vers un seul but : le rock des années 60. Une bonne compilation de musiques qui sont passées, passent et passeront encore dans des années, des tubes inédits et inoubliables de groupes qui ont fait bouger la Grande Bretagne malgré leur interdiction. C’est frais, plein de bonne humeur et, comme le film, ça nous donne envie de nous mettre à danser sur le pont d’un bateau dans des pantalons pattes d’ef  et chemises aux couleurs flashy.

     

                Voilà, si avec tout ça, vous restez encore à écouter ce qu’il passe à la radio, je ne peux plus rien faire pour vous ! Mais en attendant, prêtez sans cesse l’oreille à ce qu’il se joue dans les films que vous regardez, parmi le nombre de musique banales se cache souvent quelques petites qui vous réjouiront les oreilles !

                


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  • james

        Titre : Cinquante nuances de Grey

        Auteur : E.L. James

        Edition : JC Lattès

        Nombre de Pages : 560 pages

        Genre : Roman - Harlequin

        Prix : 17 €

        

     

    Note de l'éditeur : 

           Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. 


    Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. 

    Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets… 

     

    Avis Personnel :

                   Beaucoup, beaucoup de bruit autour de la sortie de ce bouquin. Pourquoi ? C'est ce que j'ai voulu savoir.

    Dés les premières lignes le style narratif est ... Amateur. On sent que l'auteur écrit comme elle parle ou pense et nous donne l'effet de lire un blog ou bien un journal intime d'une adolescente. Sûrement est-ce du au personnage principal qui donne le point de vue au livre. Bref. C'est un peu dur et un peu amateur. 

    Cependant, si on s'accroche et si on persiste on arrive peu à peu a oublier ou du moins à passer outre ce sentiment. 

                    La partie qui a fait le buzz concerne la part plus ou moins omniprésente de sexe qui - ô mon dieu - franchit les tabou du sado masochisme. Pour ma part je n'ai pas trouvé ça révolutionnaire. Un peu corsé mais ni plus ni moins que du sexe. De ce côté là je ne comprends pas vraiment l'engouement. Mais il faut avouer que cela ouvre un univers jusque là inconnu car considéré comme tabou et que cela m'intrigue au plus haut point. Cependant de mon humble avis, le sujet a été abordé d'une manière quelque peu maladroite car certaines scènes et le caractère du personnage de Christian donnent parfois à penser qu'il compte juste la frapper d'une manière que moi je considère comme de la violence conjugale.Cet élément, cette sensation latente à gêné ma lecture. 

    Malgrè tout et à mon grand étonnement, ce fut une lecture distrayante et oui, j'ai envie de lire la suite. Le but est donc accompli ! 

    Note :  6/10


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  • Novembre est là, l’hiver est à nos portes et les jours raccourcissent de plus en plus. Votre taux de vitamine D est au plus bas depuis que le Soleil a décidé d’aller passé l’hiver loin de nos contrées, faisons nous une raison notre taux de mélanine va descendre de plus en plus dans les jours qui arrivent – sauf si vous êtes adeptes de produits miracles en tout genre. Pour contrer l’effet néfaste de l’hiver sur notre moral, je vous propose une petite sélection de musique qui va vous donner la patate de bon matin et ce avant de prendre les transports en commun.

     

                « El Camino »- de The Black Keys

                Commençons vite et fort avec le groupe The Black Keys et son cultissime « El Camino ». Si vous ne situez pas bien la musique, allez sur votre site d’écoute préféré et cherchez la chanson « Lonely Boy ». Voilà, vous situez enfin, la radio vous inonde de cette chanson depuis quelques mois et laissez moi vous dire que l’album est tout aussi survitaminé ! Idéal au saut du lit où entre deux tartines, « El Camino » pavera votre journée d’une bonne couche de pep’s.

     

                « Deleted Scenes From The Cutting Room Floor » - de Caro Emerald

                Teintées d’inspirations rétro, Caro Emerald nous amène avec son album dans un voyage dans les années 50 et ses dancings jazzy. D’une voix suave et impertinente, elle nous invite à se poser, profiter de la musique et se laisser guider par le rythme électro d’un piano électrique couplé à la résonance grave d’une contrebasse.

     

                « He Who Travel Far »- de Hanggai

                Passé le début de journée sur les chapeaux de roues, il est bon de se détendre un peu avec une musique dépaysante et qui vous portera aux confins du continent Asiatique dans la mystérieuse Mongolie. Hanggai est un groupe qui a réussit à dépasser les frontières pour se faire connaître mondialement et nous offre avec cet album une bouffée d’air frais et de liberté aux sonorités atypiques et aux voix à la modulation fascinante.

     

                "Can Be Late"– de Skip the Use

                Skip The Use où LE remède à la morosité et au mauvais temps ! Un groupe qui se démarque et qui n'a pas finit de grimper toujours plus haut. Allez, lancez la musique, enfoncez vos écouteurs dans vos oreilles et fermez les yeux. Voila, les premiers accords s'enchaînent et le sourit fleurit sur vos lèvre. C'est ça qui est recherché : la joie, la bonne humeur et une énergie qui fourmillera en vous encore longtemps après que ce soit finit.

     

                « Like a Monkey » - de Sfonx

                Un peu de ci, un peu de ça, dans les multiples recettes de cocktail détonnant, Sfonx est de ceux qui sont fait à partir de groovy, de funk et de rocknroll saupoudré de beaucoup beaucoup de bonne humeur. A bien secouer, bien mélanger et lorsque vous écoutez c’est toute cette variation qui vient vous chatouiller les tympans et vous faire bouger votre corps ou au minimum votre tête. A écouter sans modération avant, pendant, après le repas où même à n’importe quel moment de la journée où on a un petit coup de mou ! 

     

               

                Voila, votre playlist habituelle est désormais garnie de multiples nouveaux titres et vos oreilles pleines de nouveaux sons et de nouveaux rythmes qui sont désormais gravés dans votre esprit et que vous vous surprendrez de temps en temps à siffloter en souriant voir même à vous déhancher fiévreusement. Ne me remerciez pas, c’était le but de ma mission.


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  • De temps en temps, je vous proposerai une petite liste de lecture que j'aurai lu au préalable pour vous. Cela peut se faire toutes les semaines, les mois ou de manière plus aléaoire. Pour aujourdh'ui, je vous propose une petite liste de livre qui sont à ranger dans le genre : ROMANCE PARANORMALE

     

    Série Les Highlanders

    - T1 : La Malédiction de l'Elfe Noir

    - T2 : La Rédemption du Berserker

    - T3 : La Tentation de l'Immortel

    - T4 : Une Passion Hors du Temps

    - T5 : Le pacte de McKeltar

    - T6 : La Punition d'Adam Black

    - T7 : La Vengeance de McKeltar

    A nouveau une petite série de livres pas trés compliqués à lire et qui ne prennent pas la tête ! Ayant aimé la série "Fièvre" de l'auteur Karen Marie Moning et appréciant son style d'écriture, c'était avec plaisir et contentement que je me suis lancée dans la série des Highlanders. Pas de regrets malgrès un trait d'écriture qui semble identique au genre même de la romance paranormale : une trame identique, un couple qui s'aime mais qui ne se l'avoue pas, etc. C'est à la fois lassante et plaisant. Le truc c'est que l'on se laisse avoir à chaque fois et que bon, une fois dans le livre finalement, c'est bien étant donnéque les caractères des personnages et les situatins diffèrent quand même. Bref, une série que je recommande et qui se lit assez vite ! 

     

    dante viper styx cezar jagr salvatore


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    La fin de la semaine arrive -  ENFIN ! Crieront certains – et le drame arrive. Vous ne voulez rien faire. Sortir est impensable, se balader une hérésie totale et la pensée même de devoir mettre autre chose qu’un pyjama douillet vous révulse profondément. Et puis de toute manière, c’est décidé, vous allez délaisser ordinateurs, téléphones portables et autre gadget du quotidien pour votre nouveau tiercé gagnant : télécommande et pop corn (ou autre choses à grignoter).Dans cette optique, cette chronique est faite pour vous étant donné qu’elle vous proposera vos nouveaux meilleurs amis du week-end : les DVD !

     

                « La Tête en Friche » - de Jean Becker

                Germain la cinquantaine et Margueritte, fringante octogénaire, n’ont rien en commun si ce n’est le hasard et quelques pigeons (19 pour être précis) qui les ont un jour réunis sur ce banc public. Lui, presque analphabète et elle, passionnée de livres et de mots vont se croiser un beau jour sur ce banc public et finir par ne plus se quitter. Cette belle amitié va mettre en relief les différences de culture et de réaction, le changement et le pouvoir des livres ainsi qu’une belle leçon de vie.

                Ce film est un bon commencement à votre journée/soirée, pleins d’humour et de bons sentiments, ainsi que d’une petite touche de drame, il met le sourire et permet de voir un Gérard Depardieu loin de ce qu’on a pu voir de lui, touchant et très vrai dans son rôle. A voir au plus vite et en plus, il conseille de très bons livres ! De quoi faire du deux en un !

     

    « London River » - de Rachid Bouchareb

    Londres le 7 juillet 2005. Il est 8h50 et le petit matin se voit troublé par l’explosion de bombes placées dans les transports en communs. Quelques heures plus tard, une mère inquiète par ce qu’elle voit aux informations appelle sa fille. Répondeur. Plus tard elle réessaye. Répondeur. Au fil du temps l’angoisse monte. Pas de nouvelle. Serait-il possible que ... ? La peur est trop forte, Mme Sommers part à la recherche de sa fille, son unique fille. En parallèle, Ousmane, français de confession musulmane débarque sur le sol anglais. Lui aussi est à la recherche de son fils. Fils qu’il a quitté en Afrique voila plus de quinze ans et dont il ignore tout. Tout si ce n’est que sa mère n’à plus de nouvelle de lui.

    Ambiance plus dramatique et austère pour ce film. Traitant d’un sujet dont on a peu voir pas parlé au cinéma : les attentats de Londres en 2005, London River est discret et délicat, entrant dans le quotidien de deux parents à la recherche de leur enfant, deux parents que tout oppose mais qui vont apprendre à se connaître malgré les peurs et les différences. Une approche d’un racisme qui naît dans l’ignorance et la peur, une bande son naturelle et sans artifices pour la simple et bonne raison qu’il n’y en a pas. Les sentiments, les actions sont brutes et nullement guidée par la musique et nous permettent de nous sentir intimement concerné.

     

    « Sexe entre Amis » - de Will Gluck

    Jamie est chasseuse de tête, Dylan directeur artistique d’une start-up qui monte. Jamie met la main sur Dylan et le débauche pour le compte de GQ. Entre eux le feeling passe et même plus avec affinités. Ils décident de se fréquenter en tant que « sex friends » et s’établie entre eux une relation amitié/sexe/amour, toujours à la bordure, jamais franchie. Mais la question finit par s’imposer un jour : «  et si ? »

    Sexe entre amis et le cliché du film pour ne rien faire et ne pas réfléchir. Il passe le temps, est cousu de fil blanc, mais on se laisse quand même prendre au jeu et on se rend compte qu’en fait, on a passé un bon moment devant sa télé. Ca pourrait même donner des idées, mais bon, ceci n’est pas le sujet !

     

    «  Et si on vivait tous ensemble » - de Stéphane Robelin

    Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont liés par une amitié qui dure depuis plus de quarante ans. Alors quand la mémoire flanche, quand le cœur s’emballe et que le spectre de la maison de retraite pointe son nez, ils se rebellent et décident de vivre tous ensemble. Le projet paraît fou mais, si la promiscuité dérange et réveille de vieux souvenirs, une formidable aventure commence : celle de la communauté .... À 75 ans ! 

    Ce film est une comédie dramatique, un mélange d’humour et de gravité sur des sujets comme la maladie, la vieillesse et la relation intergénérationnelle. Cependant, loin de tomber dans le pathos, il tire sa révérence par sa fraîcheur et par l’apparente décontraction de ses personnages qui arrivent à dédramatiser l’ensemble. Un bon film à voir lorsque l’on a le temps.

     

    « We want sex equality »- de Nigel Cole

    Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur, et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par la direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes.         

    Enfin, We want sex equality sera là pour mettre en relief une part de l’histoire anglaise  - et pas des moindres – et de ce combat qu’ont livrées une poignée de femme contre la toute puissance masculine. Non point de film trop féministe messieurs « rassurez vous », mais juste un témoignage d’une époque où l’égalité hommes/femmes n’était pas vraiment claire et où il a fallut prendre son courage à deux mains pour revendiquer ses droits. Et puis l’ambiance sixties est agréablement dépaysante, pourra même rappeler des souvenirs à quelques uns (qui sait) et feront dire au plus jeune : « on est bien à notre époque mine de rien ». A consommer sans appréhension !

     

    Et si avec tout ça, vous ne vous êtes toujours pas endormis devant votre télévision (5 films à la suite, c’est un peu beaucoup mine de rien), et qu’en plus vous en voulez encore, sachez qu’il suffit de demander ! 


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